Salines de Salin de Giraud du Point de vue du sel | Arles

Contexte

Cette vue des tables saunantes à l'ouest du « Point de vue du Sel » laisse apparaître le phare de Faraman à l’horizon, au centre de l’image. Si l’on cherche bien, apparaît aussi, très à gauche sur cette ligne d’horizon, l’ancien sémaphore. Cette partie des salins est la propriété de la Compagnie des Salins du Midi.

Ce paysage minéral est le domaine du sel, avec ses structures géométriques si particulières d’autant plus marquées qu’aucune végétation émergente n'accroche le regard. Le paysage est changeant, l’eau salée offrant différentes teintes de roses suivant la concentration du sel. Les salins sont une source d’emploi pour le territoire de Camargue. Même si les Salins du Midi ont vendu une grande partie de leurs parcelles, ils ont encore une présence importante sur le territoire. Il n’y a plus aujourd’hui qu’une quarantaine d’emplois.

Ils sont également le lieu d’une grande biodiversité, notamment parce qu’ils attirent un grand nombre d’oiseaux, notamment sur les bassins et étangs de pré-concentration.

Évolutions paysagères

On n’observe pas de changement. Les couleurs de d’eau ne peuvent être attribuées à un changement mais seulement à la composition de l’eau très salée, selon la prolifération d’une algue Dunaliella salina, et la saison.

• Éléments stables : saliculture
• Dynamique du changement : aucune

Ambiance paysagère

Le point de vie du sel offre un panorama à couper le souffle : on ne peut qu’être saisi par ces étendues à perte de vue. L’impression d’immensité est accentuée par le caractère horizontal, la quasi-absence d’élément d’échelle. La ligne d’horizon se confond avec la limite des salines, la mer et le ciel.

Enjeux : préservation de la saliculture