Le patrimoine bâti et végétal des cités ouvrières de Salin de Giraud
Présentation du site
Contexte
Le village de Salin de Giraud est marqué par l’héritage de son édification à partir de la fin du 19e siècle, lors de l’installation de la société Henry Merle pour produire du sel. Ce village compte aujourd‘hui près de 2000 habitants pas loin de 2400 je pense. Il est construit selon un schéma de cité ouvrière de la seconde moitié du XIXe siècle, avec des rues larges, des places, des jardins. On voit ici un ensemble de bâtiments de type « corons » où Salin-de-Giraud est en rupture avec l'architecture locale. Ce village de la commune d’Arles est distant d’environ 40 km de la ville centre.
Les terrains sur lesquels Salin de Giraud a été édifié sont en majorité au-dessus de la côte de 1 m, hors remblaiements particuliers. Situé à moins de 10 km de la mer, il en est protégé par des endiguements d’origines diverses, comme la digue du Rhône et des digues des salins.
Évolutions paysagères
Entre 2010 et 2016 il n’y a pas là non plus de changements notables. Seuls interviennent quelques micro-changements tels la fauche de la zone enherbée en 2011. Les lampadaires ont été changés en 2016.
• Éléments stables : arbre, patrimoine bâti, pelouse, parking
• Dynamique du changement : changement du mobilier urbain, entretien de la pelouse
Ambiance paysagère
L’ambiance est relativement urbaine, tempérée par la vaste pelouse et la rangée de platanes, héritages des principes de l‘hygiénisme selon lesquels les habitants doivent bénéficier de la proximité du végétal. Toutefois le faible soin apporté à l’aménagement de cet espace, en dehors de la coupe de la pelouse, laisse un sentiment mitigé.
Enjeux : préservation du patrimoine bâti, aménagement de l’espace public
Le village de Salin de Giraud est marqué par l’héritage de son édification à partir de la fin du 19e siècle, lors de l’installation de la société Henry Merle pour produire du sel. Ce village compte aujourd‘hui près de 2000 habitants pas loin de 2400 je pense. Il est construit selon un schéma de cité ouvrière de la seconde moitié du XIXe siècle, avec des rues larges, des places, des jardins. On voit ici un ensemble de bâtiments de type « corons » où Salin-de-Giraud est en rupture avec l'architecture locale. Ce village de la commune d’Arles est distant d’environ 40 km de la ville centre.
Les terrains sur lesquels Salin de Giraud a été édifié sont en majorité au-dessus de la côte de 1 m, hors remblaiements particuliers. Situé à moins de 10 km de la mer, il en est protégé par des endiguements d’origines diverses, comme la digue du Rhône et des digues des salins.
Évolutions paysagères
Entre 2010 et 2016 il n’y a pas là non plus de changements notables. Seuls interviennent quelques micro-changements tels la fauche de la zone enherbée en 2011. Les lampadaires ont été changés en 2016.
• Éléments stables : arbre, patrimoine bâti, pelouse, parking
• Dynamique du changement : changement du mobilier urbain, entretien de la pelouse
Ambiance paysagère
L’ambiance est relativement urbaine, tempérée par la vaste pelouse et la rangée de platanes, héritages des principes de l‘hygiénisme selon lesquels les habitants doivent bénéficier de la proximité du végétal. Toutefois le faible soin apporté à l’aménagement de cet espace, en dehors de la coupe de la pelouse, laisse un sentiment mitigé.
Enjeux : préservation du patrimoine bâti, aménagement de l’espace public
Mots clés
arbre,
patrimoine bâti,
mobilier,
route,
zone residentielle
En savoir plus
Salin-de-Giraud était autrefois divisé en deux parties. Il y avait la cité Solvay, construite entre 1896 et 1948 et la cité Péchiney, édifiée dans les années 1920. Le plan des habitations a été dessiné en lien avec le mouvement hygiéniste de l’époque. Il y a également une division des types d’habitats en fonction de la position hiérarchique de l’employé. Le directeur avait droit à un grand terrain et une villa individuelle la plus proche de l’entrée de l’usine, alors que les ouvriers étaient eux placés dans des logements groupés avec jardins partagés.
Retrouvez la fiche d'analyse complète sur le site internet du Parc naturel régional de Camargue !
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